LE SORCIER

Publié le par Pascal BIDA KOYAGBELE

LE SORCIER

Le sorcier

C'est le surnom que lui donnait ces collaborateurs. Il sait déceler en vous un potentiel que vous ignorez et qu’il décèle au coup d’œil. Il sait le mettre en valeur et vous donner confiance en vous. C’est quelqu’un qui a une extrême confiance en lui qui irradie son entourage.

Par exemple comme le témoigne sa comptable, lors du recrutement dans son usine auquel elle a participé, il a recruté le chef de chantier qui avait participé aux travaux de bâtiment de l’usine, qui n’avait aucune notion de chimie et d’expérience dans l’agro-industrie de niveau troisième. Personne ne comprit pourquoi Il le recruta à l’usine comme chef d’équipe à la production et demanda au chimiste et au chef de production de le former.

6 mois plus tard John finit par découvrir une nouvelle formule de raffinage de l’huile de palme et passa chef de production. Ce n’est pas de la magie, mais il avait juste remarqué que ce garçon était très intelligent, responsable travailleur et ambitieux. Il lui a donné confiance en lui, l’a coaché et voilà.

Sa vraie force

C’est son humilité, sa simplicité et sa capacité de travail. C’est un audacieux challenger, un monstre de travail, qui dort très peu et travaille énormément. il a cette capacité de révéler le potentiel de ses collaborateurs.

Ses points forts sont, sa capacité de travail, sa vision, son audace, son flair, sa capacité à se projeter, à saisir des opportunités et à voir ce que d’autre ne voient pas, son humilité, sa simplicité, sa culture qu’il utilise pour fasciner, mais aussi sa grande capacité d’écoute conforte la confiance en lui de son équipe. C’est quelqu’un qui a l’humilité de vouloir apprendre en permanence. Vous pouvez le retrouver en train de discuter avec son gardien ou son ouvrier dans son bureau qui est ouvert à tout le personnel.

C’est un homme d’action un homme de terrain audacieux, qui suit de près la réalisation de ses projets à titre d’exemple, il prit le risque d’aller installer des panneaux solaires à Obo, région ou sévissait la LRA de joseph Kony, ils échappèrent de peu à la mort. Méticuleux, exigeant et autoritaire quand il le faut, qui sait trancher. C’est un chef, mais un chef d’équipe, un meneur d’hommes, un chef d’orchestre, qui travaille toujours en équipe, et ne croit qu’au travail d’équipe. Il reste très attaché à sa culture, son éducation aux traditions de respect des ainés, des femmes etc.

Ses faiblesses

L’ambition, trop d’ambitions, veut aller vite voire trop vite, avec des équipes qui ne suivent pas toujours. Difficile à suivre car va trop vite. Sans compter que former et révéler le potentiel de gens médiocres, fait perdre beaucoup de temps et d’argent à une entreprise, surtout si le choix s’avère non satisfaisant. Mais il justifie cela par le fait qu’en Centrafrique le système éducatif étant défaillant il faut donner la chance à la jeunesse tout en la remettant à niveau on a pas trop le choix, il faut faire avec. C’est un entêté qui ne demande qu’à être convaincu par des arguments. Il est généreux, trop généreux, Il fait beaucoup de charité. En fait, ce n’est pas un gestionnaire, mais un visionnaire, un humanitaire, un activiste, un politique qui lit beaucoup comme un étudiant, s’informe tout le temps, on lui commandait tout le temps des livres. Et dépensait des sommes folles pour aider les gens chaque jour, policiers, enfants de la rue, militaires, agents de renseignements, des chefs de villages, ses amis syndicalistes, des étudiants, des universitaires, même des ministres. Mais aussi pour le personnel qui dès fois avaient des primes supérieures à leur salaire. Il fallait le recadrer à chaque fois, connaissant cette faiblesse, il nous laisse la latitude de le faire, mais c’était lui le chef. il exerce de fortes pressions à son équipe en terme d’exigences de résultat et qu’il surveille et contrôle en permanence. Il aime se concentrer sur ces projections, ces tableaux de bords et ces projets.

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