De la communication en passant par l’énergie solaire et l’agro-industrie.

Publié le par Pascal BIDA KOYAGBELE

De la communication en passant par l’énergie solaire et l’agro-industrie.

Je relance mes activités dans la communication qui’ s’avère être un marché limité pour l’ ambitieux que je suis. En 2008 je me lance dans l’énergie solaire et fini par rafler tous les gros marchés de la place dont celui de l’église catholique qui est un marché de 1 million d’euros. N’étant pas assez suffisant pour moi, je me rappelle de cet adage de Sankara, qui laissait entendre, qu’il fallait que l’Afrique produise ce qu’elle consommait et devait consommer ce qu’elle produisait. Ce qui me pousse à me lancer dans l’agro-industrie. Aux moyens limités, tout le monde me prenait pour un fou. Car jusque-là aucun Centrafricain n’avait monté d’industrie en tant que telle, encore moins un jeune de 35 ans. Toutes les banques de la place me riaient au nez, et finissaient à force de persévérance à financer 30% du projet et négocier avec mes fournisseurs et des banques chinoises des facilités, me permettant en 2011 de monter mon usine, une raffinerie d’huile de palme et une savonnerie à 38 ans. L’exploit est apprécié par toute la nation, mais surtout par la jeunesse avec laquelle je communique, en moi laissant entendre que tout est possible, que tout est à leur portée, car ils sont plus brillants et créatifs que moi. Les autorités exploitent cela pour justifier le regain de confiance et la relance économique centrafricaine. Mon huile et mon savon se vendent comme des petits pains, l’usine tourne à plein régime.

Publié dans ENTREPRISES

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